Le magnifique cadre du Musée Fesch a ravi les privilégiés qui ont pu assister à la conférence donnée par Boris Cyrulnik. L’espace était certes beau mais n’était malheureusement pas assez grand pour la foule qui était venue au rendez vous. Si 200 personnes y étaient attendues pour les organisateurs en misant sur le public ajaccien, c’était sans compter sur le succès du psychiatre et auteur. En effet, de nombreuses personnes étaient venues de toute la Corse pour assister à cette conférence et malheureusement beaucoup n’ont pas eu la chance d’y accéder, faute de places. Une conférence très attendue donc qui réunissait, aux côtés de Boris Cyrulnik, l’écrivain José Lenzini et la médiatrice Sandra Alfonsi.
Au programme, la notion de résilience largement abordée dans le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik « La nuit, j’écrirai des soleils ». Une enfance déchirée par la guerre, en tant qu’enfant juif, il y perdra ses parents et sera nourrit d’une détresse et souffrance qu’il mettra dans son écriture comme une résilience nécessaire. Aujourd’hui, au delà de l’écriture, c’est donc toute une réflexion sur l’art comme forme de résilience qu’il aborde en étudiant également d’autres auteurs mais aussi d’autres artistes. Mais pour atteindre cette résilience, il faut revenir aux fondements de celle-ci. C’est ainsi que les premiers mots ouvrant cette conférence ajaccienne ont été dédiés à la violence. « La violence est certainement créatrice. Elle est à la source de l’innovation ».Et lorsque la violence et la souffrance sont telles qu’elles ne peuvent être dites, l’art permet une autre forme d’expression.
Corse Net Infos a rencontré Boris Cyrulnik qui évoque ce rapport en l’art et la résilience mais aussi sa présence dans une nouvelle commission initiée par le Président de la République Emmanuel Macron sur l’amélioration de l’accompagnement des « mille premiers jours » de l’enfant.
Voir son interview
Au programme, la notion de résilience largement abordée dans le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik « La nuit, j’écrirai des soleils ». Une enfance déchirée par la guerre, en tant qu’enfant juif, il y perdra ses parents et sera nourrit d’une détresse et souffrance qu’il mettra dans son écriture comme une résilience nécessaire. Aujourd’hui, au delà de l’écriture, c’est donc toute une réflexion sur l’art comme forme de résilience qu’il aborde en étudiant également d’autres auteurs mais aussi d’autres artistes. Mais pour atteindre cette résilience, il faut revenir aux fondements de celle-ci. C’est ainsi que les premiers mots ouvrant cette conférence ajaccienne ont été dédiés à la violence. « La violence est certainement créatrice. Elle est à la source de l’innovation ».Et lorsque la violence et la souffrance sont telles qu’elles ne peuvent être dites, l’art permet une autre forme d’expression.
Corse Net Infos a rencontré Boris Cyrulnik qui évoque ce rapport en l’art et la résilience mais aussi sa présence dans une nouvelle commission initiée par le Président de la République Emmanuel Macron sur l’amélioration de l’accompagnement des « mille premiers jours » de l’enfant.
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